les expositions — 2014

Au-delà de la Peinture

Du 18 oct. au 13 déc.
Vernissage le 17 oct.

Immanence, Paris

Côme Mosta-Heirt

Curateur : Frédéric Vincent

Sur une proposition de Frédéric Vincent

Sortie du catalogue Côme Mosta-Heirt, Au-delà de la peinture, aux éditions Immanence.
Taxi tram : le 6 décembre
Réservations et renseignements : 01 53 34 64 43, taxitram@tram-idf.fr

Nous remercions les galeries : Granville Gallery, Paris
et la Galerie Georges Vernet-Carron, Lyon.

Immanence, Espace d’art contemporain a le plaisir d’annoncer l’exposition personnelle de l’artiste Côme Mosta-Heirt. Par-delà la peinture est une exposition spécifiquement conçue par l’artiste pour Immanence. Mosta-Heirt y poursuit ses recherches entamées depuis plusieurs années sur la picturalité du volume dans l’espace. Il couvre un large champ d’investigations, passant du dessin au volume, du volume à la vidéo.
La pratique de Côme Mosta-Heirt est formée d’interactions entre les êtres et les formes. Sa pratique est une pratique de l’amitié, celle qu’il entretient depuis longtemps avec de nombreux artistes (Richard Serra, Keith Sonnier, Lawrence Weiner ou encore Tony Smith). Ce même Tony Smith qui lui offrira la maquette de Snake is Out, sculpture monumentale de 1962. Il entretient aussi une pratique de la forme, par l’intermédiaire de l’élaboration de formes géométriques qu’il nomme “jambages” et “structures”. Des branches soigneusement polies et recouvertes méthodiquement de plusieurs couches de couleurs (bleues, ocre et rouge), faisant ainsi apparaitre par un jeu de superposition de subtils noirs.
Mais Côme Mosta-Heirt est aussi un formidable metteur en scène de ses propres œuvres, qualité qu’il a partagé avec Daniel Buren à la Granville Gallery 2013. Côme Mosta-Heirt dispose dans l’espace ses jambages et offre au spectateur la vision de tableaux dans l’espace. Pour cette exposition personnelle à Immanence, Mosta-Heirt propose une présentation unique propre à l’espace d’exposition.
Une présentation qui lui ressemble le plus possible, c’est-à-dire généreuse, qui ne se contente pas de poser des interrogations ou encore d’apporter une réponse, mais d’affirmer un discours, une position, un état, celui d’être au monde. En grand lecteur de James Joyce rappelons cette citation dans Ulysse : “Ce qui importe par-dessus tout dans une œuvre d’art, c’est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir.” Tout en laissant advenir à soi, tout en laissant être.
Côme Mosta-Heirt propose des œuvres qui cachés derrière un voile inhérent à l’être là, il invente un par delà la peinture, par delà l’espace ou l’amitié que peux d’artistes réussissent à mettre en œuvre. Cela n’est pas un hasard si son nom est souvent associé à ceux de Daniel Buren, Tony Smith, Keith Sonnier, Lawrence Weiner car Côme Mosta-Heirt joue dans la cour des grands. Il est de ceux qui mènent une réflexion sans concession, sans dévier de sa ligne, de sa courbe, de sa forme, ne s’empêchant nullement toute expérimentation nécessaire et nourricière de toute démarches plastiques.