les expositions — 2011

Ça tient la route

du 09 au 24 sept.
Vernissage le 08 sept.

New, Paris

Stéphane Lecomte

Curateur : Frédéric Vincent

Nous vous invitons à la découverte d’un jeune talent que nous suivons depuis 2007.
Stéphane Lecomte a participé au salon de Montrouge en 2010. Cette année il s’est fait remarqué lors d’une exposition en duo avec Frédéric Lecomte au Générateur à Gentilly. Aujourd’hui, il investit le nouvel espace d’Immanence, New Immanence.

Comme le souligne François Coadou, “Stéphane Lecomte poursuit, depuis plusieurs années, une oeuvre d’art totale nomade qu’il appelle « Terrain Idéal ». Au croisement de plusieurs médiums – performance, vidéo, installation, édition – celle-ci se caractérise surtout par une mise en question sans cesse renouvelée et déplacée des rapports de l’art et de la vie. Artiste de l’attitude, en ce sens, plus que de l’oeuvre, Stéphane Lecomte aime à se jouer des règles du « milieu », quand ce n’est pas, plus généralement, de règles du monde. Décalage d’où naît une utopie, fulgurante et fragile, qui prend corps, le plus souvent, avec la discrétion d’un art qui se veut résolument anti-spectaculaire.”

Anne-Lou Vicente ajoute :
« C’est sur le mode de la farce que se déploie l’œuvre de Stéphane Lecomte depuis quelques années. Mais n’y voyez pas là une quelconque intention de se moquer du monde. Quoique… Sur les traces de Robert Filliou, d’Allan Kaprow ou d’Arnaud Labelle-Rojoux, cet expérimentateur mène sa barque — qui s’avère prendre la forme d’une caravane — en Terrain idéal : territoire et terrain de jeux à géométrie variable où (vag)abondent collages et bricolages en tout genre. Un joyeux bric-à-brac qui témoigne d’une démarche allant à l’encontre de la réification de l’œuvre, de sa fétichisation et de sa mise en spectacle, et avec de la sacralisation de l’art et de son géniteur. S’il s’agit tout de même de faire sens — plus que sensation -, Stéphane Lecomte n’a pas pour vocation de se prendre trop au sérieux, refusant de porter le chapeau de l’Artiste. Bien trop affairé à profiter de la liberté massive qu’il s’octroie et à s’amuser avec bienveillance et modestie, mais non sans une pointe d’ironie, des déraillements et autres sorties de route qu’offre, à la pelle, la vie. »