les expositions — 2010

GOLDEN FACTORY

du 09 oct. au 13 nov.

Immanence, Paris

Cannelle Tanc Frédéric Vincent Raymond Pettibon Henri Chopin Stéphane Lecomte Louise Bourgeois Andy Warhol Goran Vejvoda Cécile Desvignes John Cornu Laurent Mazuy Agnès Thurnauer Antonin Amy-Menichetti Pierre Ardouvin Christophe Cuzin Sophie Dubosc Anthony Freestone Hervé Ic Steven Parrino Sebastien Pons Yves Robuschi Eleonore Saintagnan George Tony Stoll

Curateurs : Cannelle Tanc et Frédéric Vincent

Antonin Amy-Menichetti/Pierre Ardouvin/ Tiffany Bouet/ Louise Bourgeois/ Henri Chopin / John Cornu / Christophe Cuzin / Cécile Desvignes / Sophie Dubosc / Anthony Freestone/ Hervé Ic / Stéphane Lecomte/ Laurent Mazuy/ Steven Parrino/ Raymond Pettibon/ Sebastien Pons/ Yves Robuschi/ Eleonore Saintagnan / George Tony Stoll / Cannelle Tanc/ Agnès Thurnauer / Goran Vejvoda / Frédéric Vincent / Andy Warhol.
Commissaire : Cannelle Tanc et Frédéric Vincent

Golden Factory est une exposition faisant écho à la Silver factory de Andy Warhol.
La factory (l’usine) d’Andy Warhol était située au 231, 47è Rue Est. Afin de ressembler le moins possible à une usine, les murs et plafonds avaient été recouverts de papier d’aluminium par Billy Linich, homme à tout faire et contremaître des lieux.
Pour cette exposition, les murs et plafonds d’Immanence sont recouverts de feuille d’aluminium doré. Nous avons souvent cherché le moyen de changer radicalement l’aspect du lieu, comment éviter l’éternel cube blanc et comment dérouter le spectateur ? Qui plus est, avec un espace entièrement recouvert de doré, les œuvres ont elles aussi réagit autrement. Cette surface brillante et réfléchissante absorbe la lumière ou la réfléchit en fonction de la lumière du jour. Les néons de la galerie sont eux recouverts par cet aluminium doré. Les artistes qui ont bien voulu se prêter au jeu sont surpris de la relation qu’entretiennent leurs œuvres avec les lieux et avec les autres œuvres.
Le miroir dans la bassine disposée par Pierre Ardouvin réfléchit le plafond n’offrant au spectateur aucune issue de secours. Le dessin de Louise Bourgeois est absorbé par le fond doré et se confond avec le mur. Les poutres noires de John Cornu offrent une perspective dans la galerie. Les deux dessins de Cécile Desvignes sont une succession d’impression sur une même feuille des étages d’un immeuble, ici la factory se retrouve aplatie et condensée. Le cousin en bois blanc de Sophie Dubosc invite à la rêverie. La peinture sous forme d’enluminure de Anthony Freestnoe, reprend la couleur or dans sa réalisation. La peinture de Hervé Ic, une tête couchée, un cadavre nous plonge dans l’obscurité. Les deux pièces de Stéphane Lecomte ajoute une touché d’ironie. Laurent Mazuy propose un tableau en trois dimension dispose tel quel dans la galerie. La pièce sonore de Steven Parrino est le souvenir d’une captation lors d’une performance à New York, une guitare saturée, les bruits de la rue, une voie s’entremêlent. La vidéo de Sébastien Pons repose la question de la mort. Les sacs à gravats de Yves Robuschi peints en bleu évoquent la crête d’une montagne. Eléonore de Saintagnan pose un téléphone au sol où l’on peux écouter la lecture d’un chapitre du livre de Warhol “ Ma vie de A à B”. George Tony Stoll prend le partit de surprendre le spectateur par des pièces à minimale, forme en bois peint en doré et un tableau rouge/rose se diffusant dans l’espace.
Cannelle Tanc pose au mur un plan de Paris entièrement découpé, jouant entre le devant et le fond de l’œuvre. Un plan de New York est pose sur un socle compose de Carton. Agnès Thurnauer met en place deux prédelles, peinture avec quelques touches d’or. Goran Vejvoda pose dans l’espace des pièces muettes faites avec des objets sonores. Frédéric Vincent accroche au mur trois disque image doré et argenté provocant un trouble visuel. Une vidéo d’Andy Warhol est diffusée sur un moniteur.
Une exposition conçue comme un prétexte au surgissement créatif.