les expositions — 2016

J’ai entendu dire

Du 15 oct. au 25 Nov.
Vernissage le 14 oct.

Immanence, Paris

Cannelle Tanc Frédéric Vincent Joseph Beuys Julie Dudragne Jérome Rappanello Marcel Broodthaers Richard Hamilton Edward Ruscha Jean-Michel Alberola Bazon Brock Jean-Marc Bustamante Ulises Carrión Marcel Duchamp Karl Horst Hödicke Makoto Ofune Raphaëlle Peria Laurent Proux Larry Rivers Patrick Tosani Andy Warhol

Curateur : Frédéric Vincent

Avec : Avec Jean-Michel Alberola, Joseph Beuys, Bazon Brock, Jean-Marc Bustamante, Marcel Broodthaers, Ulises Carrion, Marcel Duchamp, Julie Dudragne, Richard Hamilton, Karl Horst Hödicke, Makoto Ofune, Raphaëlle Peria, Laurent Proux, Larry Rivers, Jérôme Rappanello, Edward Ruscha, Cannelle Tanc, Patrick Tosani, Frédéric Vincent, Andy Warhol, Bettina Weiss

J’ai entendu dire

Cette exposition témoigne d’un changement d’époque. Le fil conducteur est le basculement entre la forme Art contemporain et la forme actuelle. La forme Art contemporain qui a succédé à la forme Art Moderne, est aujourd’hui achevée. L’Art contemporain fait partie du passé. Nous sommes entrés dans la première période de cette forme actuelle qui n’est pas nommée.
Cette nouvelle forme se caractérise par son éclatement, sa multitude et son hétérogénéité. Une première période qui semble dresser une généalogie de notre époque. Les artistes ont pris les devants, ils sont des éléments moteurs, ils participent à l’accélération du dépassement des formes passées.
Nous retrouvons aujourd’hui ces préoccupations chez Alex Williams et Nick Srnicek, pour qui il s’agit d’accélérer la gauche et le capitalisme .
Une première période semblant dresser une généalogie de notre époque. Les artistes ont pris les devants, ils sont des éléments moteurs, participant à l’accélération et au dépassement des formes passées. Nous ne sommes plus dans une négociation qui débouche sur une « bureau-médiocratie » mais sur une prise de conscience de nos possibilités. Pour beaucoup, tout a été fait, et plus rien ne reste à faire. Au contraire, nous affirmons que puisque tout a été fait, nous avons la liberté de ne pas à avoir à le faire, alors faisons autre chose. Dès lors, cela n’est plus une impasse, mais un champ de possibilités, bien plus grand qui s’offre à nous, artistes et curateurs.
Cette exposition est une opération de mixage de l’exposition organisé en Allemagne, « Ich Hörte Sagen » au Kunsthaus de Berlin en 2014. La traduction française de « Ich Hörte Sagen » est « J’ai entendu dire », le titre d’un poème de Paul Celan.
Les premières étapes de « J’ai entendu dire » ont été pensées comme un dialogue entre des artistes français et allemands autour de la notion de partage. Au fil des présentations, l’exposition a vu le nombre d’artistes s’accroitre, aujourd’hui, elle est composée d’artistes de tous horizons.
L’exposition « J’ai entendu dire » est devenue une représentation mentale ou une trace mémorielle de l’exposition originale. À Immanence est présenté sur des agrandissements photographiques de l’exposition berlinoise un choix d’œuvres.
Pour cette exposition nomade, l’accent de ce premier volet est mis sur la transition entre la forme passée Art Contemporain et la forme actuelle.