Commissaire : Jean-Marc Bustamante

Un artiste de renommée internationale propose une exposition avec quatre jeunes artistes, c’est tambours et trompettes.
Cette exposition est conçu comme un incessant balancement.
Elle veut fonctionner comme un groupe de jazz. Les quatre musiciens se rencontres, placent leur jeu en fonction du jeu des autres, improvisant leur partie pour servir l’ensemble ; la musique. L’exposition joue ainsi sur un rythme d’alternance. Toutes les quinze minutes, la projection vidéo de Mathilde Rosier vient prendre l’espace tout entier. Les quinze minutes suivantes, je jour interrompt la projection, et c’est aux pièces présentées aux murs et dans l’espace de jouer à nouveau.
Au centre une énorme construction, une pente réalisée par Cécile Dauchez, oblique dirigée vers le mur de la projection vidéo invite les spectateurs et les contraint en même temps, aux murs des dessins aux fusains et pastels de Mathilde rosier semble flotter dans les airs.
Derrière cette pente en ciment, un fauteuil reçoit les spectateurs, un écran diffuse une vidéo de Alice Anderson « Ma mère ». La vidéo nous montre une mère et sa fille dans de nombreuses situations. En face deux photographies de Stéphane Benoit, une grille et un paysage plonge les spectateurs dans un trou, une surface différente.
Comme au théâtre les décors tournent, l’espace et le climat se modifie, instituant de nouvelles relations entre les œuvres.